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Histoire de Chevrières
Histoire de Chevrières
Le temps qui passe…
par la Rue de Compiègne (autrefois appelée le Bout d’Amont.)
Nous nous étions quittés au centre du village avec le magasin de Madame
COLLET. Au n° 57, cette belle demeure appartenait à M. LIBERT. Certains se
souviennent de sa Grosse Voiture une AUSTIN marron, qui avait deux Gros
phares (la seule et unique voiture anglaise du village à l’époque).
Depuis l’angle de la rue de la Gare, on avait la ferme CRAPPIER, dont les derniers
bâtiments s’étendaient jusqu’au n° 132 actuel.
En face au n°95, se situait l’École Sainte Élisabeth. L’école privée ou l’école libre
comme on disait en ces temps-là. Certaines enseignantes ont laissé un bon
souvenir telles Mlle Anne Le MOAL (qui habitait alors au n°77 de cette même rue)
elle succéda au poste de directrice à Mlle Marie LEQUÉMENT (décédée en classe)
qui fut elle la toute première directrice, il y avait aussi Mlle Jeanne, Mlle Marie
Olive, Mme SOUPLET, Melle Marie -Aimée….L’école fermera ses portes en 1960.
Juste avant au 77, demeuraient M et Mme ROUSSEL (Madame était cuisinière au
Quesnoy et Monsieur avait une échoppe de cordonnier).Au fond de l’impasse qui jouxte cette ancienne école, il y avait le « Patronage »,
appelé aussi le « Foyer rural». Les gardiens étaient M et Mme BOMY Clément.
Avant de devenir une maison d’habitation, cette longue bâtisse, Le Foyer Rural,
fut mise à disposition pour les associations par son propriétaire M. René
LANGLOIS MEURINNE. Cette belle salle servait pour le cinéma tous les samedis
les responsables et projectionnistes en étaient Mrs Michel SOUPLET, Roger
LEFÈVRE et Jean PREVOST, pour les bals de Vittorio SCANDELLA jusqu’à
l’époque de Loulou et les KIMBERS, ou pour du théâtre joué par des comédiens
amateurs du village. Troupe dans laquelle on trouvait M. Mme DATHIE, M.
Albert LEMAITRE, M Roger RIGAUT, M Michel SOUPLET, Mlle Lucette
FOURMENT, M Claude CROZAT, Mlle Éliane BOUCHINET, Melle DAVID…et au
piano Mme HAYÈME. Dans ce foyer il y avait de nombreuses attractions, tables
de ping-pong, un jeu de boules en bois, un manège, mât de cocagne… (voir
complément à la fin du récit*).Au 107, la Poste construite dans les années 1920…où ont exercé successivement
Mmes LAROCHE, Lucie DESSUILE, Gisèle LEFÈVRE, Mme GOUJON, puis M et
Mme PUTMANN, M et Mme GROUX, la porteuse de Télégramme était Mme
GOURLAY. Cette dernière habitait dans la ruelle des Dames au n°23 actuel, et le
facteur M. Ernest LEFÈVRE.
Au n° 163, vers les années 1930…une Quincaillerie tenue par M et Mme CARON
(grands parents de la famille LECLÈRE résidants actuels)…
En face au 182, dans les années 1960, s’ouvrira le garage de Serge GRAFF avec les
pompes à essence de la marque ELF. Ce garage sera repris par M. Bernard
THEUILLON en 1972. Il exercera jusqu’en 2002. Puis le garage restera ouvert
encore deux ou trois années avant de fermer définitivement et être démoli lors du
partage du terrain.
Juste après celui-ci, le premier lotissement de Chevrières. Il fut décidé dans les
années 50 par le conseil Municipal de l’époque dont M René LANGLOIS
MEURINNE était le Maire Conseiller Général. Sur l’emplacement de la première
maison, il y avait une bascule, celle-ci servait aux agriculteurs pour les charrois
des tombereaux de betteraves. La rue centrale de ce lotissement a été baptisée du
nom de M. Michel BOITEL un des anciens directeurs de l’école du village.
De l’autre côté de cette cité, le Centre Jean Nicole, Établissement de santé, c’était à
l’époque le Préventorium. Avant cela, il y avait une féculerie (voir la grande
cheminée sur une ancienne carte postale). Ce Préventorium était destiné aux
enfants du personnel de la S.N.C.F. La directrice était Mme JEGOUZOT. Les
concierges et homme d’entretien M et Mme BOSSARD, Melle DAVID étant sous-
directrice. Beaucoup de « Chevriots » y ont trouvé leur bonheur, puisque beaucoup
d’entre nous ont connu leur future épouse parmi les « monitrices du Prévent »
comme on disait à l’époque… (Ça rappelle de « sacrés souvenirs » à certains !!!!)A
ce propos, évoquons une autre anecdote, dans les années 60 les voyages scolaires
étaient un des moments forts de la vie du village. En effet, pas moins de trois
cars se remplissaient un beau matin de juin Direction FORT-MAHON ! Les sorties
du week-end, n’étaient pas encore chose courante, et beaucoup ne connaissait pas
non plus « les vacances au bord de la mer » comme les chante si bien Michel
JONASZ. Ce rituel de la vie de Chevrières nous emmenait avec familles au
complet, les casse-croûtes (le mot sandwiches n’était pas de notre vocabulaire)
dans la glacière, le maillot de bain tricoté par maman ou par mémé et voilà, on
passait par REMERANGLE, PICQUIGNY (arrêt pipi !!!) et au retour, il aurait été
INCONCEVABLE de ne pas faire une pause à la Foire d’AMIENS. Durant ces
mémorables journées, Melle DAVID accompagnée de Melle JEGOUZOT faisaient
leur pèlerinage annuel à pied entre FORT-MAHON et BERCK….aller ça faisait
quand même près de 20 bons et longs kilomètres… Ah, les voyages de fin d’année
avec l’école, c’était toute une expédition.
Au fait, pourquoi JEAN et NICOLE : Jean était le frère de M Charles HARLÉ
d’OPHOVE (le père de l’actuel propriétaire du Château du Marais), Jean était
décédé le 18 avril 1918 à la fin de la Première Guerre mondiale et Nicole était une
cousine germaine décédée de la Tuberculose. L’institution Jean Nicole avait été
fondée par Mme HARLÉ D’OPHOVE l’épouse d’Etienne HARLÉ D’OPHOVE
ancien maire de la commune de 1914 à 1935, décédé en 1941.Cet établissementétait issu de la Fondation Jean HARLE D’OPHOVE de 1921. Elle fut reconnue
d’utilité publique le 11 avril 1923.
Entre les n° 282 et 300 la rue Charlin (dont on n’a pas encore retrouvé l’origine du
nom qui lui a été attribué) était un chemin qui prolongeait la Chaussée DURAND.
Nous l’appelions le Chemin vert, sur son côté gauche en descendant il y avait un
fossé qui emmenait les eaux de pluie de la « Grande rue » vers le fossé du bas donc
de la chaussée DURAND.
Au n°300 vivait Mme MANDAT de son vrai nom Mme Léopoldine dit Amanda
COUTELLIER (cette dame était connue pour jeter la cuvette de son eau de toilette
par la petite fenêtre qui se trouve dans l’angle de sa maison), en face au 313
actuel, il y avait Mme MANDONNET.
Au n°347, les Coopérateurs tenus par Mme BOUFFIAUX ont fonctionné jusque
dans les années 1960. Ce magasin avait été tenu quelques temps par Mme
Yolande DEVAUX qui déménagera plus tard au n°652. Au fond de la cour un
cordonnier y exerçait son métier.
En face au 352, la Ferme GUÉRIN, la grande maison du 340 faisait partie du
corps de ferme….
Entre le n° 371 et le 405, il y a eu longtemps une petite maison qui avait été
occupée par la famille GIROUX. Cette maison sera démolie dans les années 80
Puis au 418, la ferme VERVEL, la Ferme du Bout d’Amont, au-dessus du porche
une très belle inscription sur la façade : « FAIT PAR MINIMUS THOURY fils et
par son père. 1854 » Cette ferme a été achetée en 1906 par M. Eugène VERVEL,
puis reprise par son fils M. Roger VERVEL ancien maire de notre commune, et
finalement occupée par son actuel propriétaire M. Christian VERVEL…
Au 498 la Ferme GRANGE, avant de tenir son magasin au cœur du village M et
Mme COLLET avaient débuté leur commerce dans cette ferme…M. COLLET était
poissonnier.
Au 514, le café épicerie de M et Mme DORMONT, M. Jean DORMONT était aussi
marchand de charbon….Des banquets s’y déroulaient aussi pour les associations,
Pompiers, Archers, Musiciens, etc.…. On y déjeunait très bien et pour le dîner, il y
avait du lapin de garenne offert chaque année par M. René Langlois, Maire de la
Commune.
Dans la rue Paul DOUMER, au n° 61, il y avait M et Mme APFEL, lui était
menuisier ébéniste et travaillait sur la place chez M HUMBERT. A la maison
suivante, au 101, habitaient M et Mme MOREL, charron, grands-parents du
résidant actuel. Tout en bas de la rue à l’angle de la rue A. BULLOT, la grande
maison était occupée par René et Pélagie PAURON.
A l’angle de la rue du Fayel, nous l’appelions la rue du Corps de garde, car il y
avait en face du hangar VERVEL (détruit dans les années 70) une « prison « le
Corps de garde » en lieu et place de la caravane de Lilian.
Au 551, se trouvait M. Albert BOURSIER apiculteur, nous aimions lui rendre
visite rien que pour le plaisir de se régaler de l’odeur du miel, de la cire d’abeilles…
Précédemment, M BOURSIER était le propriétaire du café d’en face qui sera tenu
par la suite par M et Mme DORMONT.
Au 569, demeurait le Caporal Chef Jean Marie BODIN bien connu avec ses sabots
et son clairon. Il a même été enterré avec son clairon !Au 572, M et Mme BOMY Marius ont aménagé vers 1950.Dans l’harmonie
municipale, il jouait de la grosse caisse ou des cymbales jusque dans le milieu des
années 70.
Au 585, résidait M FONVIELLE menuisier et vernisseur qui avait travaillé chez M
HUMBERT, puis son fils héritera de la maison avant qu’elle ne soit vendue des
années plus tard. Bien avant tout cela, c’était une fermette dont le propriétaire M.
MAUGY, qui sifflotait à longueur de temps, était surnommé « le Père MONIEU ».
Au 587, Mme HAYEME Professeure de musique (elle avait obtenu un Prix de
Violoncelle au Conservatoire de Lille). Elle a dirigé durant quelques années
l’Harmonie Municipale de CHEVRIÈRES.
Au 592, demeurait M. Franck WELL, il faisait le commerce de vêtements en
particulier les pantalons de velours et les Bleus de travail.
Au 603 juste à côté, Mme LEFÈVRE Georgette épouse de M Fernand LEFÈVRE…
Coiffeuse jusque vers la fin des années 60…
Au 627, M et Mme LELEU Raymond y demeuraient après avoir habité au n° 70 de
la Place St Georges. M LELEU installa (derrière son habitation) son atelier de
menuiserie en 1975, après avoir exercé son métier chez M. HUMBERT. Il
continuait entre autre chose à fabriquer des cercueils jusque dans les années 90.
Au 630, M et Mme DORMONT y prirent leurs retraites méritées d’anciens
commerçants actifs et bien connus.
Entre le 652 et le 680, il y avait un jardin jusqu’en 1963, date à laquelle M et Mme
LELEU Jacques ont construit leur habitation.
Au 673, (ex 4,1 la maison où je suis né) Cette maison appartenait à la famille
DORMONT qui la louait, elle sera vendue en 1975 à son occupant du moment…..
Au n° 680, on trouvait l’épicerie de Mme BULLOT à cette époque-là c’était aussi
un café ou plus singulièrement un « bistrot », on y trouvait les journaux. « la
Mère Camelote » tel était son surnom. Plus tard, les nouveaux propriétaires Mme
et M. Bruxelles élevaient un bouc, et les gens du village ou des villages voisins
amenaient, tous, leurs chèvres pour les faire couvrir !!!(Ça c’était pour les
Chèvres hier !!!)
Après la maison de M. et Mme BRUXELLES, au n° 696, il y avait la ferme de M. et
Mme René PAURON de 1926 à 1949, M. René PAURON a été conseiller municipal
de 1935 à 1970. Les habitants du quartier allaient y chercher le lait frais
transporté dans les fameux pots à lait de l’époque. …Cette ferme sera reprise par
M. Étienne PAURON, quelques uns d’entre nous se rappellent encore d’un de leurs
chevaux « PAPILLON » un solide limonier, (Se dit d’un cheval qu’on attelle entre
deux limons.) qui était capable de sortir, seul, les tombereaux embourbés…Leurs
deux autres chevaux étaient KOBLET et MARQUIS.
Leur fils Christian s’initiait déjà à la musique et le soir, tout le quartier
s’endormait au son des instruments. Aujourd’hui, il est toujours dans le monde
artistique avec son épouse Jocelyne…
Au 714, c’était la maison de M. Alexandre DORMONT qui accompagné de son âne
emmenait ses moutons paître dans les vignes (par l’actuel chemin du Moulin).
Au 732, la maison de Mme et M ÉTRILLARD Jean, il a été le facteur du village de
Juillet 1959 à 1980.Au 816, on trouvait la ferme de M. Désiré SAMSON, marchand de chevaux. Cette
maison avait été occupée par la famille de M Lucien PARMENTIER, puis par M
Mme Louis DELEAU….
En descendant, on a la rue de la République. Au 118, il y avait la ferme de M.
QUINT Georges.
Au 67, se trouvait la ferme de M. Gilbert PINEL. Au 100, vivait M. MACRÉ, il
travaillait lui aussi avec son âne. Et dans le bas de la rue vivait M. Georges
PELTRE, il se déplaçait avec son vélo dont le pédalier à mains car il ne pouvait
l’utiliser autrement, il avait un léger handicap des membres inférieurs. Dans le
bas de la rue, il y avait les maisons des frères LEDRU, Maurice et Simon, tous
deux menaient les attelages de chevaux de la ferme VERVEL.
Mais revenons sur notre rue de COMPIÈGNE…
Au 826, il y avait la maison (démolie depuis) de Mme MALLET dit « la Glaneuse »,
une des toutes dernières vraies glaneuses de CHEVRIERES.
Au 856, il y avait une maison ancienne en torchis (démolie en 1987) celle du Père
FIRMIN Anatole dit « le Père DIGUEDING », puis cette maison sera occupée par
M et Mme HINAUX Elie. En 1986, leur petit-fils y fera bâtir la sienne.
Au 884, il y avait Mme MICHAUD Marie, puis ce sera la famille BOULANGER
avant les nouveaux propriétaires actuels.
Les deux dernières maisons du village étaient celles situées au n° 900 et au n° 823
(cette maison faisait partie du corps de ferme de M DIDELET Jean Baptiste, qui
commençait avec le n°807, par la suite, M François KRAWCZYK y habitera,
François reconnaissable à son béret et sa Mobylette; cette maison est maintenant
occupée par l’un des trois médecins du village). Au 823 donc, demeuraient M et
Mme DATHIE, les grands-parents de M Michel DATHIE (1922-1999).
Personnellement je garde un souvenir ému de Michel, qui a participé à la
préparation de la commémoration du Bicentenaire de la Révolution en septembre
1989, en effet c’est lui, qui à ma demande, avait dessiné les plans de
transformation de la Mairie en « façade » du Château de Versailles pour les Fêtes
mémorables organisées dans notre village. Mais surtout c’est lui, qui avait dessiné
le logo de la marque de la Laiterie de Chevrières. En effet, tous les produits
arborés un dessin que « La Fontaine Blanche » lui avait inspirée.
Après le n° 900, il y avait des champs qui par la suite deviendront « Le second
lotissement » du village. Cela fut décidé entre les années 1965 et les années 1970
par le Conseil municipal présidé alors par M Roger VERVEL. Ce lotissement de
53 parcelles dont les prix du m² était à cette époque de 13 Fr50 à 17 FR !!! (soit
entre 17,18 euros et 21,63 euros équivalant en francs constants).
Tout au bout du village, il y a l’autoroute A1. L’A1 ou Autoroute du Nord est l’un
des tout premiers projets autoroutiers français : la première trace de l’actuelle
autoroute du Nord apparaît dans le plan Prost en 1934 sous la forme d’une voie
nouvelle à grand trafic : la « Route de l’aéroport du Bourget et du Nord ».
Suivront des modifications avec le second projet de 1942 – 1947 puis en 1956 –
1960 pour le troisième projet. A Chevrières, les travaux seront visibles dès 1963.
Au dessus de l’Autoroute, quelques années plus tard la ligne TGV Nord. Dès 1991,
Les travaux de terrassement se déroulent conformément au calendrier prévu,
mais la construction des ouvrages d’art prend un certain retard. La pose se
déroule à partir de la base de Longueil Sainte Marie, elle démarre le 2 septembre1991, à raison de 1500 mètres par jour. Beaucoup d’habitants du village se
souviennent de la soirée quand le super pousseur est venu mettre en place le Pont
du TGV. La Ligne à Grande Vitesse Nord est inaugurée par M. le Président de la
République François MITTERAND le 18 mai 1993.
Juste au pied de ces deux tracés, le long des clôtures vous avez le chemin dit de
Procession (du moins celui qui remplace le véritable chemin de Procession…) tout
en haut beaucoup de villageois se donnèrent rendez-vous pour l’éclipse solaire du
11 août 1999 qui fut une éclipse totale de Soleil, la dernière du XXème siècle et du
dernier millénaire.
*Chevrières, village typiquement agricole était une commune sans histoire
particulière où il y faisait bon vivre jusqu’à la guerre de 1939-1945. Sur le plan
sportif et culturel trois sociétés locales existaient : la Société de Musique (La
Moissonneuse. Cette société et école de musique a été créée sous le nom de LA
MOISSONNEUSE, nom qu’elle gardera jusqu’en 1972), le club de football, et la
Compagnie de Tir à l’Arc.
M.HARLÉ D’OPHOVE prêtait un terrain derrière le Château du Marais route de
Verberie pour l’équipe de Foot. Beaucoup d’anciens du village se souviennent que
la célèbre « Baraque en bois dénommée BUCKENWALD » avait été transformée
en vestiaire pour les joueurs.
La compagnie de tir à l’arc pratiquait au « Jeu d’arc » situé rue de la Gare, il en
reste un vestige vers le n°378.
En 1938, à l’initiative de M. l’Abbé LAMBERT, curé de la paroisse,se créa une
« antenne « des Scouts de France, constituée de deux patrouilles rattachées à la
troupe de COMPIÈGNE. La salle paroissiale servait de lieu de réunion des Scouts,
Le scoutisme à CHEVRIÈRES perdurera jusqu’en 1948.
A l’issue de la seconde guerre mondiale, les jeunes du village ressentaient le besoin
de se libérer des 5 années d’Occupation et de Restriction. Ils décidèrent alors de
créer une association appelée le « FOYER RURAL », structure nouvelle existante
dans de nombreux département français. Pour cela, il fallait un local et des
administrateurs majeurs. M. René LANGLOIS MEURINNE accepta de mettre à
disposition la salle paroissiale du Patronage, M. C. HARLÉ D’OPHOVE accepta
de présider la nouvelle association. Une quarantaine de jeunes filles et hommes s’y
retrouvaient régulièrement, mettant en place une Troupe de Théâtre, une Chorale,
ou pour pratiquer le tennis ou le ping-pong. L’association se dota de deux
appareils cinématographiques, pour assurer la projection hebdomadaire d’un
film. Cette projection tournant du jeudi soir au dimanche sur 4 communes
(CHEVRIÈRES, GRANDFRESNOY, RÉMY, HOUDANCOURT). M. Michel
SOUPLET s’occupait des contrats de location des films, Mrs. Roger LEFÈVRE et
Jean PRÉVOST du fonctionnement des projecteurs. A cette époque, il y avait peu
de distractions et le Foyer Rural fonctionnait remarquablement bien jusqu’à
l’arrivée de la télévision dans de nombreuses familles vers 1960.
Les médias modernes connaissant un essor de plus en plus importants et
satisfaisant les loisirs de nombreuses familles, le Foyer Rural jugea bon d’arrêter
toutes ses activités. (*Récit recueilli auprès de Mme et de M. SOUPLET).
Bientôt…Dans une prochaine édition, nous aimerions poursuivre ce « petit retour » dans l’histoire de CHEVRIERES par la rue de la Gare et
finir par les autres rues de notre village. Si vous avez des anecdotes, des souvenirs ou des renseignements, vous pouvez me les faire parvenir
par le secrétariat de la Mairie ou en me contactant personnellement. H. COSME
Article écrit par Hervé COSME avec la principale collaboration de Mme Suzanne DATHIE, M. et Mme René PINEL, M. Christian VERVEL et
bien d’autres habitants que je remercie.
Le temps qui passe…
par
Récit